Eté de merde contest

L’année dernière si tu t’en souviens…

Evidemment ceci n'est pas mon derche. Même si dans l'absolu j'aimerai assez que tel soit le cas.
  1. J’avais pas trop la frite (j’aurais bien bu un détergeant quelconque, mais j’avais pas les moyens d’en acheter) (Doctissimo ne résoud pas tous nos problèmes)
  2. J’avais pas de boulot (ou plutôt si, mais je travaillais gratuitement) (En court d’éco j’aurais mieux fait d’écouter plutôt que de faire des dessins, un détail a dû m’échapper).
  3. Je m’étais faite salement plaquée (oui parce que je tiens qu’il y a des ruptures agréables, dites propres) et donc je pleurais environ toute la journée (en cachette) mais comme la nature et bien foutue, on te laisse pas la dignité de pleurer en cachette tranquillement. En général t’as des yeux de batraciens avec des cernes de pandas et tu pèses 12 kilo (ouais je viens plus ou moins de décrire Mickeal Caine famélique (j’adore cet acteur) (lui et Richard Dreyfuss).

BON BAH CETTE ANNÉE RÉVOLUTION

  1. J’ai pas trop la frite MAIS je pense que cette rupture d’anévrisme prend forme (je refuse de mourir d’autre chose, tiens-le toi pour dit Lecteur). A la maison on a du Savon noir, m’est avis que je risque pas d’en crever (Par contre je peux perdre 20 kilos/heure et ma moquette)
  2. Je suis free lance (j’ai du boulot en masse mais je ne fait pas de profits) (je pense qu’il faut oublier cet échec en cours d’éco et embaucher gratuitement un expert comptable) (merci par avance)
  3. Je me suis pas faite plaquée MAIS je pleure environ toute la journée quand même. Du coup je me saoule pour m’endormir. Problème majeur, j’avais arrêté l’alcool (j’ai vu Véronique Sanson à la télé, je suis polytraumas depuis), donc je me saoule au Pulco citronnade (c’est plus long et fastidieux qu’avec du Pinot).

ALORS J’AI PRIS LES CHOSES EN MAIN

  1. J’ai commandé tout le bordel chez UNT pour réaliser le fameux Millefeuille (je dis fameux parce qu’un jour j’ai dis à Daria Marx « C’est quoi le millefeuille ? », eh beh apparemment c’est un peu comme si je savais pas que Marignan = 1515). En gros tu passes une demi-heure dans ta salle de bain à t’étaler des onguents sur le visage, et puis Michael Caine  disparait comme par enchantement (pour la modique somme d’une centaine d’euros) (soit le rein d’un bébé contrefait et en mauvaise santé) (dans le pack il y a un contour de l’œil) (c’est mon premier, fais un vœux Lecteur).
  2. J’ai pris un abonnement à la piscine (oui je sais ça sonne pas comme une mutinerie MAIS Je refuse d’avoir le cul qui tombe) (Je pense que tous mes ennuis tournent autour de ce problème appelé Loi de la gravité) (en gros, si j’ai pas le cul qui tombe, je vais nager dans le bonheur).
  3. Je me suis pété le bras (aucun rapport avec rien susmentionné plus haut) (aucun rapport avec une éventuelle win non plus).
  4. Je vais arrêter de travailler chez moi mais dans un bureau avec des vrais gens, des vrais gens qui vont être obligés d’écouter ÇA à longueur de journée (je sais, cette addiction me navre, mais c’est comme ça) et donc je ne vais plus travailler en pyjama (c’est sans doute ce qui me manquera le plus).
  5. On m’a offert un avocatier (je suis devenue hyper positive, je trouve tout merveilleux) (Cet avocatier c’est ma planche de salut t’entends ?). Je me donne environs 2 mois avant de le faire crever dans d’atroces souffrances. Je culpabilise très en amont pour ce végétal, qui dans le fond ne m’a rien fait.

Voilà, sinon Mme Durango Mère va probablement faire une descente d’organes (mais dans la joie, c’est important) en apprenant que J’AI ACHETÉ UN CONTOUR DE L’ŒIL (ça doit être un des plus beau jour de sa vie) (si je m’épile les sourcils, je pense que je peux prétendre à un quelconque héritage) (j’espère juste que ce ne sera pas sa ridicule collection de bouteilles de parfums).

Voilà, je pense qu’on peut dire que cet été de merde à tout de même des éclats de win.

3 Replies to “Eté de merde contest”

  1. Juste pour la solidarité: cet hiver, j’étais seule dans 26 m² avec mon chaton, je me faisais larguer comme une merde (honnêtement, le pire largage de ma vie), mon père mourrait à quelques milliers de km, je me retrouvais au chômage. Là, j’envisageais non pas de mourir (enfin si: un jour. Mais pas dans l’immédiat) mais de renoncer à tout ce bazar, le bonheur et de faire avec ce que j’avais sous la main. Ensuite, on changeait d’années, j’allais deux fois aux Restos du Cœur parce que bon, il faisait faim. Pas affamée mais fallait supprimer un poste dans mon budget intenable.
    Ensuite, retour de l’être aimé: renaissance de cendres, tout ça et plantage en beauté.
    Ensuite, je me suis soignée au sexe (très agréable). J’ai pas mal fait ça cette année qui vient de passer et c’était très bien.
    Puis bim, bonheur, un garçon un peu fini, des projets, je déménage et c. Et ça continue (le bonheur).
    Ce commentaire n’a aucun intérêt, c’est juste que moi aussi je veux partager ma vie mais comme j’ai fermé l’ancien blog pour ouvrir celui-ci plus « poétique », je viens m’imposer.
    Et faire la bise.

  2. Non seulement j’approuve ce commentaire (j’ai ri, le malheur d’autrui me réjouis toujours) mais je claque la bise derechef !

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